Si les écolos avaient encore des doutes, ils doivent être balayés : François Hollande n'a pas du tout envie de négocier au sujet de l'EPR. Il ne sera pas élu pour faire de l'écologie.
Voila un point clef qui devrait prouver, si besoin il en est, que les seuls accords qui émergeront entre EELV et le PS seront purement electoraux, politiciens à souhait, et non pas programmatiques.
L'ecologie n'a rien à voir avec la gauche. Elle est beaucoup plus proche du conservatisme de droite qu'elle ne veut le croire. Et surtout, alors que les socialistes ont pour constante de vouloir fuir la réalité de l'économie de marché, les écolos, en tout cas la branche libérale, elle, savent que tout a un prix, et que le marché est le meilleur moyen d'allouer les ressources.
Un seul exemple : le péage urbain, qui, comme à Londres, Stockholm ou Singapour, sera opérationnel un jour à Paris : incompatible avec le programme socialiste d'égalité égalitariste pour tous. Pourtant, quand on est un habitant du XIeme ou même du XXeme et qu'on a payé 7 ou 8000 euros le mètre carré d'appartement, on a pas envie de voir une poubelle immatriculée dans le 93 venir obstruer sa rue. Ne parlons pas du VIeme, le coin préféré des hiérarques socialistes, cette Ile de Ré au coeur de Paris.
Conclusion : même si Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé vont négocier pour faire partie du gouvernement en 2012, Cécile Duflot se présentera contre Anne Hidalgo à Paris, et c'est une bonne chose, car il est temps que la fiction de la communauté de vue entre les écolos, les communistes et les socialistes cesse.
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