mardi 7 août 2012

Le contrat de conquête, pour une UMP ancrée dans les territoires

Les 18 et 25 novembre prochains, les adhérents de l’UMP éliront une nouvelle équipe. Cette élection n’est pas la désignation avant l’heure du prochain candidat à l’élection présidentielle, mais bien de ceux qui devront animer le parti jusqu’en 2015, afin de conquérir territoire après territoire le coeur de la France. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de présenter ma candidature.
Depuis sa création, l’UMP a été organisée pour remporter les élections nationales : d’abord autour de Jacques Chirac en 2002, puis de Nicolas Sarkozy en 2007 et en 2012. Aujourd’hui, alors que la gauche concentre de manière inédite l’ensemble des pouvoirs, nous devons rapprocher le parti de nos territoires si nous voulons donner à notre prochain candidat les clés de la reconquête de la France.
C’est la raison pour laquelle je propose une décentralisation de l’UMP, qui doit lui permettre de remporter non seulement les élections municipales et sénatoriales de 2014, mais aussi les élections cantonales et régionales de 2015. Cette organisation vers les territoires, ce choix de la proximité, je propose de l’organiser autour d’un contrat entre notre siège national et les échelons locaux que sont nos fédérations départementales.
Dans ce contrat de conquête, la direction du parti s’engagerait pour trois ans à assurer un certain nombre de moyens aux instances départementales, comme une assistance juridique à destination des élus ou un meilleur retour financier sur les nouvelles cotisations enregistrées. En retour, les fédérations prendraient l’engagement de détecter et de former des candidats, ainsi que d’organiser des opérations d’animation politique et militante. Plus valorisées, elles pourront prendre toute leur part dans le travail de pédagogie qui permettra l’élaboration de notre projet pour la France.
Il s’agit donc d’un acte de confiance de responsabilisation et d’engagement réciproques, qui ne prendra tout son sens que s’il est passé dans un contexte général de déconcentration du parti, où certaines fonctions, notamment le choix des investitures et la gestion financière, seront rapprochées de l’échelon local.
Bien sûr, notre parti ne doit pas se détourner des prochaines élections présidentielles et législatives. Mais auparavant, nous devons prendre le temps de nous rapprocher de nos électeurs et d’entendre le message de nos adhérents. C’est avec eux que nous bâtirons dans l’unité un nouveau projet pour la France. C’est aussi avec une manière différente de faire de la politique, loin des conservatismes aujourd’hui incarnés par la gauche et dont nous devons nous-mêmes nous garder.
Je vous invite à prendre part à ce débat en retrouvant l’ensemble de mes propositions pour l’UMP sur http://lesamisdenkm.fr/propositions

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