Par Pierre-Guy Veer.
Le sommet de Lima sur l’environnement s’est conclu récemment. Plusieurs dénoncent cet accord,trop dilué pour établir des cibles claires de réduction de CO2. Pas que ça ait de l’importance : malgré une hausse continue de ses émissions, les températures stagnent depuis 18 ans, les glaces polaires sont en pleine santé – l’Antarctique est même plus épais « que prévu » – et les tornades aux États-Unis sont toujours largement sous la moyenne.
Toutefois, ce qui aurait dû retenir l’attention sont ces trois événements, qui révèlent la profonde misanthropie du sommet.
Faites ce que je dis…
Tout d’abord, on ne peut passer sous silence « l’empreinte écologique » du sommet. À l’heure des télécommunications qui nous permettent de communiquer presque instantanément d’un bout à l’autre de la planète, *certains* sentent encore le besoin de se déplacer en masse aux frais des contribuables.
Non seulement ça, mais les conférenciers sont incapables de vivre à la hauteur des attentes qu’ils ont de la plèbe. La conférence s’est tenue sur une structure flambant neuve avec la superficie de 11 terrains de football (avec des composantes importées de France), où tous les services modernes ont dû être construits. De plus, parce que les panneaux solaires « ne sont pas fiables », l’électricité provenait exclusivement de génératrices au diesel. Dire qu’on veut « se débarrasser » des énergies fossiles d’ici 2050… Finalement, les conférenciers se sont tous déplacés dans des autobus fonctionnant aux énergies fossiles.
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