Les ecolos ne peuvent pas être socialistes, exemple : le péage urbain

« tu vois pas que tu pollues, avec ta voiture pourrie ? Prend les transports [en commun] si tu veux venir dans le centre »

Scene fictive ? Non. Il s’agit d’une invective réelle, prononcée par un honnete bobo à l’encontre d’un moujik de banlieue, genre R25 plaques du 93, en plein VIeme arr, un samedi après midi de shopping.

Question : faut-il accorder un droit illimité de circuler en voiture dans Paris ? Non, répondront les habitants des arrondissements saturés, comme à Sevres Bab, Notre Dame des Champs, Saint Paul le Marais, ou Temple. Ils ont (leurs) raisons : il n’y a pas assez de places de parking (il y a autant de voitures immatriculées 75 que de places de parking dans Paris intra muros), de plus les pauvres roulent rarement en Prius ou en Cayenne hybride, souvent ils « préfèrent » s’en tenir à leur BMW de 1991 ou à une Corsa qui a connu l’essence avec plomb.

Que répondent les socialistes : rien, ou alors « il faut accroitre l’offre de transports publics », (oubliant que l’on ne pourra pas construire de ligne de RER pour accéder à toutes les banlieues, faute de densité suffisante en grande couronne) et « lutte contre le tout automobile »

Que répondent les écolos ? « principe pollueur payeur » + « péage  urbain » + « ecomobilité (un mixe de Cayenne hybride et de Velib ?) + « respect de la liberté de chacun »

Que répondent les libéraux ? ?« principe pollueur payeur » + « péage  urbain » + « Eco mobilité (un mixe de Cayenne hybride et de Velib ?, sans subvention bien sur) + « respect de la liberté de chacun »

De nombreux penseurs libertariens comme Bertrand Lemenicier, professeur d’économie à Assas, proposent la privatisation des rues (donc un système de péage urbain) pour que la petite Zoé, 8 ans, habitante des arrondissements 1 à 12, puisse jouer dans des rues calmes au trafic régulé par le meilleur système qui soit : le capitalisme et la régulation par les prix.

Jamais les socialistes et les communistes, mais aussi certains ultra étatistes de droite, n’iront expliquer à leur électeur qu’habiter en banlieue doit avoir des avantages certes (loyers moins cher) mais implique aussi un cout qui n’a pas à être reporté sur les autres contribuables. Les centristes, libéraux démocrates, n’hésitent pas à le dire. Tout a un prix. L'alliance gauche & écologie a mal évalué le sien.