Réponse d'Aurélie Filipetti à l'interview que Cécile Duflot avait donné au Journal du Dimanche et qui rappelle que EELV a des exigences claires (le retour à la retraite à 60 ans, la transition énergétique, la réforme institutionnelle, avec l’instauration de la proportionnelle, l’abrogation de la réforme des collectivités locales et la troisième phase de la décentralisation.) ?
- L'avenir de l'écologie, c'est le PS
- le Parti socialiste a totalement intégré la problématique environnementale dans son programme
- Cécile Duflot ne peut pas poser un ultimatum à François Hollande ni lui poser un flingue sur la tempe
Comme rappelé à maintes reprises sur ce blog, la culture socialiste classique est incompatible avec la culture écolo.
Déjà, que les observateurs et même les militants écolos s'otent une chose de la tête : PS, gauche et écologie n'ont rien de synonyme. L'écologie n'est pas juste de gauche, elle est, d'une part, surtout ultra étatiste pour sa plus grande composante, et, d'autre part, pour une petite partie, libérale libertaire, alors que le parti socialiste est social démocrate, c'est à dire étatiste centriste mou, en prenant le pire de tous les systèmes (la flexibilité de l'économie de marché et les travers de l'ultra étatisme). Il existe un parti socialiste cohérent en France, le FN, et quelques autres socialistes cohérents, comme Chevenement, Royal ou Montebourg. Le socialisme ne peut pas se pratiquer en économie et en société ouverte. Il est forcément national, surtout dans un pays comme la France où la redistribution et le jacobinisme sont des totems.
NB : on a vu comme Eva Joly pouvait être d'accord avec L'UMP sur la question de la nationalité, par exemple.
NB : on a vu comme Eva Joly pouvait être d'accord avec L'UMP sur la question de la nationalité, par exemple.
Quand à la branche libérale libertaire des écolos, paumée dans un océan de dirigisme, elle est encore moins compatible avec le socialisme, ou alors il faudra que le PS explique que la gauche soutient le fédéralisme Européen et régionaliste et non pas le jacobinisme, le péage urbain et non pas le droit des banlieusards à aller dans le centre ville en voiture et autres.
Aurélie Filipetti, c'est cette ancienne collaboratrice de Noël Mamère, ancienne élue verte à Paris, qui a sacrifié les principes au réalisme, en allant en Lorraine (moins de concurrence que dans le Veme arr) et au PS, et qui réclame le maintien de Gandrange au lieu de proposer un plan de reconversion du site web. Forcément, au bout de 10 ans d'avenir, l'écologie est loin.
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