dimanche 11 mars 2012

Il y a un an, l'accident nucléaire de Fukushima

"L'accident nucléaire de Fukushima (福島第一原子力発電所事故,  du 11 mars 2011 au Japon, également désigné comme la catastrophe de Fukushima, fait partie des conséquences d'un séisme sur la côte Pacifique du Tōhoku de magnitude 9 ayant déclenché un tsunami, dévasté cette côte et provoqué plus de 20 000 morts.
Le séisme a entraîné l'arrêt automatique des réacteurs en service et provoqué des émissions de xénon, ce qui prouve que la structure des réacteurs aurait été immédiatement endommagée. À la suite du tsunami, des groupes électrogènes de secours sont tombés en panne. Ces défaillances, mais aussi une possible erreur humaine, ont causé l'arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs nucléaires ainsi que ceux des piscines de désactivation des combustibles irradiés. Le défaut de refroidissement des réacteurs a induit des fusions partielles de cœur dans trois réacteurs puis d'importants rejets radioactifs.
L'accident est classé au niveau 7 (le plus élevé) de l'échelle INES, ce qui le place au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl(1986), compte tenu du volume important des rejets : les rejets d'iode 131 et de césium 137 sont estimés à 42 % des rejets de la catastrophe de Tchernobyl. L'accident nucléaire de Fukushima est ce qu’on appelle au Japon un Genpatsu-shinsai (原発震災?), un accident combinant les effets d'un accident nucléaire et d'un tremblement de terre."

En France, nous sommes a priori protégés contre la combinaison de deux accidents de ce type. Par contre, nous ne sommes pas protégés contre l'existence de déchets radioactifs, inhérents même au nucléaire, certains étant appelés à durer jusqu'à 10 000 ans. 
C'est bien pour cette raison, et non pas une autre raison d'ordre idéologique, qu'il faut arrêter le plus vite possible avec le nucléaire. Le prix de l'électricité nucléaire devrait être bien plus élevé puisqu'il ne tient compte ni du coût de démantèlement des centrales (lire la cour des comptes et le cout du nucléaire, un post du Parisien Liberal, 31 Janvier 2012), ni du cout des guerres au Niger (lire Prix appelé à monter : l'électricité ! un post du Parisien Liberal du 21 Sept 2010), ni du coût economique et écologique de la gestion des déchets.

Question : quand est ce que ce débat émergera -il vraiment en France ? Faut-il donc que seuls les jeunes, comme les Jeunes Centristes par exemple, se soucient de l'avenir ? 
En économie libérale, le nucléaire, non rentable, non assurable, n'existerait pas.

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