Publié le 28/04/2013
Personne n'ignore, désormais, en France notamment, que l'huile de palme est à fuir, à bannir. Mais
est-ce vrai ?
Personne n'ignore, désormais, en France notamment, que l'huile de palme est à fuir, à bannir.
Alors que personne parmi les acheteurs de plats cuisinés, plats préparés et produits transformés, ne regardait, jusqu'à présent, l'étiquette de ses produits indiquant combien de E 11x ou d'huile blabla était intégrée, désormais, grâce à une campagne efficace, les consommateurs pensent que l'huile de palme est, comme le plomb de l'essence des années 80, ce bon vieux CFC des années 90, ou le paraben des années 2000, à éviter !
Pourtant, les mêmes gens qui vous disent de ne pas consommer d'huile de palme sont aussi les mêmes altermondialistes qui regrettent que les pays du sud soient si pauvres et que "les termes de l'échange soient si déséquilibrés" (en notre faveur, bien sûr !). Du reste, si les médias ont bien parlé des bons maires bobos qui suppriment l'huile de palme des cantines, ils n'ont pas tellement donné le point de vue des pays du sud qui, eux, consomment de l'huile de palme y compris pour leur cuisine, et en exportent [1]. En plus, pendant qu'on parle de l'huile de palme, on ne parle pas d'autres sujets qui fâchent.