mardi 29 septembre 2015

Le libéralisme est une valeur de gauche - Nicolas Doze




En toute rigueur, le libéralisme ne peut être classé ni à droite ni à gauche. En déduire qu'il est « centriste » serait aussi une erreur, sauf à dire qu'il est éloigné tant des tendances redistributives de la gauche (et aussi de la droite) que des tendances autoritaires de la droite (et aussi de la gauche), ces deux types de tendances reposant sur l'étatisme et l'interventionnisme, réprouvés par les libéraux

dimanche 27 septembre 2015

LGV Bordeaux-Toulouse/Dax : la république au dessus de la démocratie

Le gouvernement a validé la réalisation des lignes à grande vitesses (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, dans le cadre du Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO) (1). 







La commission d'enquête publique sur les projets de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, vers l'Espagne, avait pourtant rendu le 30 mars un avis défavorable sur la déclaration d'utilité publique de ces projets ferroviaires, dont le coût est estimé à 8,3 milliards d'euros.

Tous les élus locaux du sud-ouest se réjouisssent de cette décision, d'Alain Juppé à Dominique Bussereau, en passant par Martin Malvy (PS, président de la région Midi Pyrenées), Georges Meric (Président du conseil général de Haute Garonne) ...



Seuls les élus écolos d'EELV et d'ailleurs font juste remarquer que tant la  commission d'enquête publique ou également la Cour des Comptes, sans compter les citoyens, sont contre cette LGV à huit milliards d'euros.






Comment vont-ils financer un te projet, sachant que RFF est déjà endetté à hauteur de 36,8 milliards d'euros (2) et la France, à hauteur de 2000 milliards d'euros ? Ils n'ont pas les moyens de s'occuper de la LGV entre Montpellier et Barcelone (3), mais ils poursuivent la fuite en avant ? 
Vont-ils augmenter le prix de tous les billets de train, ou bien vont-ils bricoler un PPP avec les géants du BTP ? 
Vont-ils massacrer le vignoble du Sauternes (4), mais épargner la maison de tel ou tel haut fonctionnaire (5) ? 


Combien de ZAD faudra t-il pour qu'on comprenne que le temps des grands projets inutiles doit prendre fin ?


(1) Le Huffigton Post Les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax validées par le gouvernement 26 septembre 2015
(2) Observatoire des Gaspillages SNCF Réseau (ex-RFF) : 36,8 milliards d'euros de dette 20 février 2015
(3) Les Echos La LGV entre la France et l'Espagne dépose le bilan 21 juillet 2015
(4) Libération Le sauternes menacé par une ligne à grande vitesse ? 4 décembre 2014
(5) Sud Ouest Landes : l'ex-conseiller ministériel jugé pour avoir fait dévier le tracé de la LGV 24 mars 2015

dimanche 13 septembre 2015

« Les divergences entre écologistes et communistes ne sont pas insurmontables », vraiment ?

"Et si communistes et écologistes travaillaient ensemble ? Et si le fossé qui les sépare n’était pas infranchissable ? C’est l’idée lancée par Caroline de Haas, militante féministe. Elle prône l’alliance de la gauche pour sortir du marasme actuel" et donne pour cela une interview à Reporterre.

Problème : l'idée que les divergences entre écologistes et communistes ne sont pas insurmontables n'a aucun sens.

Prenez les statuts d'EELV : le parti écolo y rappelle ses valeurs, et elles se fondent sur

  • "La défense de la biodiversité et du vivant, instaurant un rapport respectueux et non violent entre l’être humain et la nature"
  • "Le refus du nucléaire"
  • "L’engagement dans la construction d’une Europe fédérale, sociale, écologique et démocratique."
On constate notamment que les écolos sont pour la "promotion de la diversité linguistiques et la défense des cultures régionales, et ce depuis des années (2)



Est-ce que le régionalisme consubstantiel à l'idéologie écolo est compatible avec le communisme ?

Rien que de regarder le volet "écologie" du Parti Communiste Français est un gag. Y figure en bonne place "Non au dépeçage d'AREVA" et "besoins d'investissements pour la prolongation de vie des centrales nucléaires" ou "fleurons de notre indépendance énergétique".

Le programme du PCF-FDG en matière d'écologie ?

  • Créer un pôle 100% public de l'énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total et engager un débat public national sur la politique énergétique en France.
  • Mettre en place une taxe kilométrique pour réduire les transports de marchandises évitables et développer les transports publics de qualité.
  • Lutter contre la marchandisation des ressources naturelles, par exemple par la création d'un service public national de l'eau.


Sans même rentrer dans le débat sur les 100 millions de morts du communisme, on voit qu'il y a peu de projets qu'EELV et le PCF pourraient partager, en 2015. La charte des langues régionales ? Mélenchon la qualifie de  "nouvelle agression contre l'unité et l'indivisibilité de la République".
Fessenheim ? Le PCF fait circuler une pétition contre cette fermeture promise par Hollande. L'ecotaxe ? Sa suspension était la seule décision possible pour le PCF.

L'écologie n'est pas de gauche et la gauche ne peut pas être écologique.
Combien d'exemples concrets faudra t-il montrer pour prouver cette évidence ?






(1) Reporterre « Les divergences entre écologistes et communistes ne sont pas insurmontables » 12 septembre 2015
(2) Alerte Environnement Les origines étranges du régionalisme écologiste 8 avril 2009





Voir aussi 


Marxisme, communisme et gestion des ressources naturelles
Chute du Mur de Berlin - 9 Novembre 1989
L'écologie n'est pas de gauche : exemple de la consommation de viande
Les ecolos ne peuvent pas être socialistes, exemple : le péage urbain

samedi 12 septembre 2015

Liste de scientifiques sceptiques sur le réchauffement climatique

Cette liste de scientifiques sceptiques sur le réchauffement climatique liste les scientifiques à travers le monde qui sont climatosceptiques, c'est-à-dire sceptiques sur la réalité d'un réchauffement climatique exceptionnel, son origine humaine ou sur le fait qu'il ait des conséquences négatives. Ils sont Prix Nobel, Ph.D., lauréats de nombreux prix, auteurs d'articles majeurs.
Les idées de ces scientifiques sont détaillées sur leurs articles.
Cette liste, qui comprend plusieurs prix Nobel, est très incomplète, 31.000 scientifiques par exemple ayant signé l'Oregon Petition


  • Khabibullo Abdusamatov, mathématicien et astronome à l'observatoire de Pulkovskaya de l'académie des sciences russe : il montre que l'évolution de la température peut être majoritairement imputée à l'activité solaire, qui a été inhabituellement élevée.
  • Arun D. Ahluwalia, Géologue à l'Université de Punjab, membre du comité International Year of the Planet parrainé par l'ONU. Il déclare que « le GIEC fonctionne en circuit clos, il n’écoute pas les autres. Ses membres manquent de largeur de vue. … Je suis étonné que le Prix Nobel ait été donné pour des conclusions inexactes par des gens qui ne sont pas des géologues ».
  • Ralph B. Alexander, physicien, diplômé d'Oxford. Ralph Alexander a été chercheur dans différents laboratoire en Europe et en Australie et professeur à l'université d'état de Wayne, Detroit. Il est auteur du livre Global Warming False Alarm[1].
  • Syun-Ichi Akasofu, ancien professeur de géophysique, fondateur de l'International Arctic Research Center au sein de l'université d'Alaska : « la méthode d'étude adoptée par le GIEC est déficiente à la racine, ce qui entraîne des conclusions sans fondement. [...] Contrairement à ce qu'affirme le GIEC, il n'y à ce jour aucune preuve définitive que "la plupart" du réchauffement actuel soit dû à l'effet de serre. [...] [Le GIEC] aurait dû reconnaître que les variations climatiques passées ne devaient pas être ignorées et donc que leurs conclusions étaient très approximatives. Le terme "la plupart" dans leurs conclusions est sans fondement. »
  • Claude Allègre, géochimiste, lauréat de nombreux prix de premier plan, dont l'équivalent du Nobel de la géologie, Institut de physique du globe (Paris), un des premiers à avoir soulevé la possibilité d'unréchauffement climatique : il souligne que l'on ne connaît à peu près rien du rôle du CO2 d'origine humaine dans le réchauffement climatique et que d'autres facteurs sont bien plus importants : vapeur d'eau, formation des nuages, nuages de poussières et activité volcanique. Le plus important facteur est l'activité solaire selon Allègre, « mieux corrélée avec le réchauffement que les variations du CO2 ».

vendredi 11 septembre 2015

@Denis_Baupin (@EELV) : le nucléaire est un boulet financier