lundi 9 avril 2012

L'écologie s'est trompée de parti !

La blogosphère commence à s'inquiéter de la disparition d'Eva Joly. Citons H16 : "De façon assez inattendue, la campagne présidentielle 2012 se sera caractérisée par deux éléments essentiels : le premier, c’est l’absence de débat de fond sur les questions économiques, pourtant cruciales. Et le second, c’est la disparition de l’agenda écologique, au fur et à mesure qu’Eva Joly aura été remplacé par un ectoplasme transparent." et les partis opportunistes (qui reconvertissent le communisme et le socialisme à base de chlorophylle).

Mais qui a bien pu souffler l'idée qu'il puisse y avoir un début de commencement de lien entre le socialisme et l'écologie ? Ah oui, la planification écologique, comme si nous n'avions pas déjà assez de comprendre les mécanismes de la nature. Le GIEC a beau tenter, il ne parvient toujours pas à montrer le lien entre activité humaine et réchauffement climatique. 
Cette désastreuse stratégie de course à gauche, les écolos d'EELV en payent le prix, après avoir pourtant avoir fait une brillante campagne en 2009 pour les Européennes, clairement axée sur le fédéralisme Européen (et non pas le nationalisme économique français), la justice (et non pas l'arrangement avec les affaires du PS, Guérini, DSK et autres, lire Elus socialistes connus des services de police sur le Parisien Libéral). A Paris, les écolos sont populaires quand ils dénoncent les arrangements des puissants avec la justice, pas quand ils s'arrangent avec eux (lire Accord Chirac-Delanoë : le déshonneur de la politique sur le blog de Jacques Boutault, EELV Paris).

Il n'y a pas de compatibilité possible entre l'écologie et le socialisme, ou alors il faudra que la gauche explique rapidement comment elle compte faire passer la future (ou même présente) hausse du prix de l'énergie ou le péage routier urbain auprès de ses électeurs modestes, qui, de toutes façons, seront toujours les premiers à payer. 

Il faudra aussi que la gauche explique que l'écologie est devenue une foire aux subventions qui profite aux entreprises que la même gauche veut taxer plus, en raison de la (juste) baisse des niches fiscales., alors que l'écologie n'a besoin ni de subventions, ni de planification, ni de directives mais juste de bon sens et de volonté individuelle (lire Pas besoin de lois pour faire de l'écologie, sur le blog Ecologie Libérale).

Le créneau de la gauche ultra étatiste et communiste en colère est déja pris : c'est Mélenchon et ses affidés qui l'occupe. Celui des libéraux libertaires à l'image de Cohn Bendit est inoccupé. Dommage qu'Eva Joly et ses conseillers ne s'en saisissent pas.

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